J’ai adoré mes accouchements

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J’ai vécu le Bliss avec mes accouchements comme dirait le podcast éponyme qui traite du sujet. J’ai eu la chance de vivre ces moments de vie de manière incroyablement belle et je serai toujours reconnaissante et désireuse d’entretenir ces précieux souvenirs. Du coup, pourquoi pas en partager un peu ici ?

Bien sûr, je trouve très important de pouvoir dire que tout n’est pas rose, que ce n’est parce que ta voisine a kiffé que tu vas kiffer. Je trouve aussi génial qu’on s’intéresse et qu’on parle désormais du post partum, du baby blues, du baby clash, de tous ces trucs pas cool liés à la grossesse et à la parentalité au sens large.

Je crois d’ailleurs que je pourrai faire un article à ce sujet pour vous parler de toutes ces choses que j’ai vécu de manière négative. Car il y en a ! Mais pour l’heure restons dans le positif !

Peu de temps après mon premier accouchement j’ai écrit un article sur le blog pour le raconter. Mais il est toujours resté en brouillon. J’avais lu des articles récits d’accouchement lorsque j’étais enceinte et je les avais trouvé hyper intéressants. J’avais alors voulu apporter ma petite pierre à l’édifice en racontant mon histoire. Puis au fil des mots, j’ai ressenti une pudeur comme j’en avais jamais connu. Je tiens un blog et je raconte ma vie depuis 2012 donc c’est un sentiment plutôt nouveau pour moi.

Depuis j’ai eu un 2ème bébé et ce besoin de pudeur ne m’a pas quitté. Je trouve ça génial d’avoir pris le temps de l’écrire par contre. Ma fille pourra le lire quand elle sera grande si elle le souhaite.

Sans rentrer dans les détails donc, je souhaite partager avec vous ces incroyables émotions que l’on peut ressentir à l’arrivée imminente d’un accouchement.

Et je peux vous dire que j’ai le temps de ressentir les choses car mon premier accouchement a duré 30h. Si cela peu en rassurer certaines, j’ai donc adoré ce moment de vie suspendu. C’est comme si tout le reste était en pause. C’est l’aboutissement de plusieurs mois voir années d’envie de rencontrer son enfant, de tenir son enfant pour la première fois dans ses bras.

J’avais peur que mon 2ème accouchement se passe trop vite sans que je ne réalise, sans que je ne puisse profiter de ces quelques heures magiques qui sont de donner la vie. Je ne me plains pas, ça a duré 10h, ça va. Il ne m’en fallait pas moins. Je suis extrêmement reconnaissante d’avoir réussi à vivre ces deux accouchements de la plus belle des manières. Nous n’avons pas toutes cette chance, j’en ai bien conscience.

D’ailleurs j’ai trouvé mon 2ème accouchement très poétique, il faut que je vous raconte ! C’étatit très compliqué de laisser ma fille de 3 ans pour partir à la maternité. Même si nous l’avions préparé, elle était angoissée. Alors mon crops a fait ce truc de dingue : il a attendu.

Mon terme tombait pendant une semaine très importante pour mon mari dans sa vie pro: mon corps a attendu.

Ma fille était stressée à l’idée que je parte à la maternité: mon corps a attendu. Son papy est arrivé, nous avons tous déjeuné ensemble tranquillement et comme un rendez-vous lambda à 14h, nous sommes partis après le repas. La séaprataion s’est fait dans les pleurs et les cris et je me suis dit qu’il était hors de question de revivre ça donc une cet aller à la maternité sera un aller simple.

Nous sommes arrivés à la maternité qui était très calme ce jour là, tout comme moi bien que j’avais dépassé mon terme. Je me souviens de la sage femme qui me dit « oh je n’y crois pas, et vous aussi vous n’y croyez pas ça se voit, puis vous ne souffrez pas assez pour que ça soit maintenant mais bon on va faire un monitoring ».

On s’est installé, je me suis allongée, j’ai soufflé, je me suis mise en condition et j’ai senti la perte des eaux.

Je savais donc que je ne ressortirai pas sans avoir accompli ma mission.

L’ambiance était douce et apaisante comme je le souhaitais avec seulement mon mari et une sage femme ainsi qu’une auxiliaire de puéricultrice, pas plus. Au bout de quelques heures, l’équipe a tourné et là:boom. « Bonjour Elodie, je suis Sonia, c’était moi qui était présente pour l’accouchement de Bleuenn, comment va t’elle d’ailleurs ? »

Magique je vous dis.

Du coup, forcément j’ai accouché pendant son service.

Les deux fois j’ai eu la péridural. La première après avoir accepté 20h de contraction intense. J’étais épuisée et j’ai mis de côté mon envie d’accouchement physiologique. Je ne l’ai pas regretté car j’ai encore attendu 10h avec en prime des shoot d’ocytocine car Bleuenn se fatiguait aussi.

La 2ème fois j’ai tenté mais vite mis le projet de côté car je voulais m’économiser au max, rentrer vite chez moi et être présente pour mes deux enfants.

L’après

J'ai adoré mes accouchements

La 2ème fois, j’ai beaucoup plus écouté mon corps et ses besoins. Je me suis énormément ménagé. Le papa qui avait la chance d’avoir 1 mois de congé paternité a énormément géré notre bébé, Iris. J’avais l’impression d’être cassée de partout, douloureuse de partout malgré une grossesse et un accouchement au top. C’est comme si tous les maux me rattrapaient d’un coup.

J’aurais aimé être aussi préparé pour ma première fois. Les mamans ont souvent tendances à ne pas laisser assez de place aux papas avec les premiers bébés et ce fut notre cas. Dans cette histoire, j’ai retenu que comme pour le masque à oxygène dans l’avion, avant de prendre soin des autres il faut d’avoir prendre soin de soit.

Alors si vous lisez cet article et que votre premier accouchement est imminent, je vous souhaite de vivre la + belle expérience de votre vie 🩷

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